Ma mère a 66 ans, j’en ai 33 : ces 10 pièces mode intemporelles sont nos indispensables depuis des années (on les emporte en 2026 !)

Par Julie Perrin - Publié le

Entre ses tailleurs Lanvin et mes scrolls sur TikTok, nos styles semblent opposés. Pourtant, un dressing commun mère-fille s’est créé autour de 10 pièces intemporelles que l’on partage sans jamais se confondre.

Ma mère a 66 ans, j’en ai 33 : ces 10 pièces mode intemporelles sont nos indispensables depuis des années (on les emporte en 2026 !)

À première vue, ma mère de 66 ans et moi, 33 ans, n’avons pas grand-chose en commun niveau style. Elle a grandi avec les tailleurs Lanvin et les campagnes Comptoir des Cotonniers, je passe plus de temps sur TikTok, Instagram et Pinterest que dans les vitrines.

Et pourtant, en ouvrant nos armoires, un noyau dur de **pièces intemporelles** se retrouve presque à l’identique. Comme dans beaucoup de familles, un **dressing commun mère-fille** s’est installé sans stratégie mode, juste au fil des années et des emprunts improvisés.

Partage de dressing mère-fille : ce que disent les études

Pour mesurer le phénomène, Isabelle Decoopman et Elodie Gentina-Dancoine ont interrogé 987 mères d’adolescentes à Skema Business School. Leur constat est sans appel : « Sur les 987 mères d’adolescentes que nous avons suivie, nous distinguons trois catégories de mamans. 25 % d’entre elles sont des « adeptes » de l’échange. Elles sont dans des logiques de fusion, de partage, de lien émotionnel très fort. 50 % des femmes échangent de façon un peu plus occasionnelle. On les considère comme « disposées » mais pas adeptes. Enfin 25 % des femmes ne souhaitent pas du tout partager le dressing de leur fille. Ce sont souvent des mères qui restent dans des logiques de maternité. Mais aussi des mamans qui veulent rester la seule femme du foyer et ne veulent pas reconnaître que leur fille devient une femme, la considérant toujours comme une enfant. », explique Isabelle Decoopman, professeure à Skema Business School, citée par Grazia.

L’étude situe le début des échanges à l’adolescence, quand la fille a un corps de femme, autour de 15 ans. L’âge de la mère compte peu, qu’elle ait 40, 55 ou 60 ans. Les filles, elles, voient surtout l’intérêt économique de pouvoir piocher dans des pièces parfois plus chères, comme un manteau ou un sac.

À 33 et 66 ans : nos règles pour partager sans se confondre

Dans notre duo, on ne s’habille presque jamais pareil de la tête aux pieds. On préfère une base commune, comme un jean droit ou un pull en maille, que chacune interprète à sa façon. Les marques surfent d’ailleurs sur ce jeu de miroir : manteaux coordonnés, robes assorties, pyjamas mère-fille chez des enseignes accessibles ou plus pointues comme Etam, Kookaï, Marni ou encore Comptoir des Cotonniers.

On se fixe quelques limites : on partage les basiques, pas les sous-vêtements ni les maillots. Les cas où tout est en commun, jusqu’aux culottes, inquiètent Isabelle Decoopman, qui évoque des risques de confusion des générations lorsque la garde-robe devient presque unique pour deux. D’un autre côté, garder chacune son style tout en se prêtant quelques pièces crée une complicité très douce.

Les 10 pièces mode qu’on a en commun, elle et moi

Entre sa génération et la mienne, ce qui fonctionne le mieux, ce sont les basiques bien coupés. Ils traversent les âges, s’adaptent aux morphologies et se stylisent différemment avec des accessoires, qu’on soit plutôt baskets blanches ou ballerines.

Dans notre armoire, on se retrouve sur ces 10 pièces :

  • Jean droit brut : taille haute pour elle, longueur cheville pour moi.
  • Chemise blanche : rentrée dans un pantalon pour elle, ouverte sur un débardeur pour moi.
  • Trench camel : ceinturé sur une robe pour elle, porté oversize sur un jean pour moi.
  • Blazer noir : avec pantalon fluide pour elle, avec t-shirt et denim pour moi.
  • Robe midi unie : version manches trois-quarts pour elle, ceinturée et boots pour moi.
  • Pull en maille : col rond classique pour elle, légèrement cropped pour moi.
  • Marinière : sous un blazer pour elle, sur un jean taille haute pour moi.
  • Baskets blanches : réservées au week-end pour elle, presque tous les jours pour moi.
  • Ballerines ou mocassins : ses indispensables du quotidien, mes chaussures “sage mais chic”.
  • Sac en cuir structuré : acheté par elle, emprunté très souvent par moi.

Quelles pièces partager dans un dressing commun mère-fille ?

Les plus faciles à échanger restent les basiques : jean droit, chemise blanche, trench camel, blazer, pull en maille, marinière, baskets blanches, ballerines et un beau sac en cuir structuré.

À partir de quel âge commence-t-on à échanger des vêtements ?

L’étude menée à Skema Business School montre que les échanges apparaissent quand la fille a un corps de femme, autour de 15 ans, plus que selon l’âge exact de la mère.

Comment éviter la confusion générationnelle en partageant ses vêtements ?

Partager quelques pièces oui, mais pas tout : on garde une identité propre, on évite les looks copiés-collés et on ne mutualise pas sous-vêtements ni maillots de bain.

En bref

  • À partir d’une relation mère-fille de 33 et 66 ans, l’article explore le phénomène du dressing commun mère-fille appuyé par une étude menée à Skema Business School.
  • Les chercheuses Isabelle Decoopman et Elodie Gentina montrent que 75 % des mères échangent des vêtements, tandis que le duo témoigne de ses propres règles pour partager sans confusion générationnelle.
  • Une sélection de 10 pièces intemporelles, du jean droit au sac en cuir structuré, offre des idées concrètes pour créer complicité et style partagé sans copier-coller.
À propos de l'auteur
Julie Perrin
Julie Perrin

Je teste chaque mois des dizaines de produits mode, beauté, décoration et lifestyle : soins, maquillage, vêtements, accessoires, objets déco, appareils et nouveautés du quotidien. Je prends le temps de comparer, de les utiliser sur la durée et d’analyser les résultats pour comprendre ce qui fonctionne vraiment - selon le type de peau, la morphologie, l’usage ou l’intérieur, et dans quelles conditions. Je partage des avis clairs, honnêtes et utiles, pour aider à faire les bons choix et éviter les achats déceptifs.

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