Où vivait vraiment Brigitte Bardot ? Cette adresse parisienne et ces refuges secrets cachent une histoire inattendue
De l’avenue Paul‑Doumer aux collines de Saint‑Tropez, les adresses de Brigitte Bardot racontent sa métamorphose de star en militante. Comment La Madrague, La Garrigue et une bergerie des Yvelines ont‑elles façonné cette légende si jalouse de sa vie privée ?
Brigitte Bardot a longtemps nourri le fantasme de la star insaisissable, silhouette solaire associée à Saint-Tropez et aux plateaux de cinéma. Derrière l’icône, ses adresses racontent pourtant une autre histoire, faite de refuges discrets, de fermes improvisées et de retraites loin des foules.
De l’appartement cossu du 16ᵉ arrondissement aux collines tropéziennes, en passant par une ancienne bergerie des Yvelines devenue sanctuaire pour animaux, répondre à la question où habitait Brigitte Bardot revient à suivre le fil de sa vie, de la star à la militante. Le décor change, mais les animaux, eux, restent toujours au premier plan.
Les années parisiennes et la bergerie de Bazoches-sur-Guyonne
Au cœur de son succès des années 1960, Brigitte Bardot vit à Paris, au 71 avenue Paul-Doumer, dans le 16ᵉ arrondissement. Dans cet appartement situé entre la place du Trocadéro et la chaussée de la Muette, elle accueille son fils Nicolas, né en 1960, et achète le logement voisin pour en faire sa chambre, décrite comme « une chambre bleu pâle, la moquette blanche, les rideaux rayés », rapporte Architectural Digest cité par Le Journal de la Maison.
En parallèle, elle tombe sous le charme d’une ancienne bergerie du XVIIIᵉ siècle à Bazoches-sur-Guyonne, paisible village des Yvelines d’environ 697 habitants, à moins de 40 km de Paris. Sur le site de la Fondation Brigitte Bardot, elle résume ce coup de foudre : « J’ai eu un coup de cœur en mai 1960 pour cette ancienne bergerie que j’ai entièrement restaurée. Un farfouillis, véritable Arche de Noé, où j’ai vécu en harmonie avec mes animaux et mes rares amis. » Brigitte Bardot signe ce souvenir de Bazoches-sur-Guyonne sur le site de sa fondation.
La Madrague et La Garrigue, maisons tropéziennes de Brigitte Bardot
Le lien avec Saint-Tropez remonte à l’enfance, quand ses parents possèdent la maison de vacances La Saravia, rue de la Miséricorde. En 1958, lors d’une visite, elle découvre une maison « les pieds dans l’eau » près de la plage des Canoubiers et achète immédiatement La Madrague. Le lieu devient le théâtre de fêtes très commentées et, en 1986, elle crée sa fondation et lui fait don de La Madrague pour en assurer la pérennité.
Plus tard, Brigitte Bardot s’isole davantage dans La Garrigue, propriété de 10 hectares sur les hauteurs de Saint-Tropez. Henry-Jean Servat la décrit comme un « trésor niché dans la verdure, au sommet d’une collinette descendant en pente douce vers la mer où, quand elle pouvait marcher sans problème, elle menait ses animaux, chiens mais aussi vache, âne et cochon, pour qu’ils profitent d’une bonne baignade », cité par Gala. La maison se trouve « au milieu d’une grande étendue de terrain sur lequel se trouvent aussi une chapelle entourée des tombes de ses animaux et une ferme abritant des bêtes recueillies, rescapées d’abattoirs, coulant des moments paisibles et ne se reproduisant pas », poursuit-il.
Où vivait Brigitte Bardot et que sont devenues ses maisons ?
Ces dernières années, Brigitte Bardot le dit elle-même : « Maintenant je vis comme une fermière, avec mes moutons, mes chèvres, mes cochons, ma jument, mon petit âne et ma ponette, tous mes chiens, mes chats. » Citée par BFMTV dans un entretien repris par Gala, elle parle de « sa ferme » de La Garrigue, devenue à la fois maison de vie et bureau pour sa fondation. Depuis cette colline, elle confie aussi : « Je pars en guerre » et précise son combat contre la chasse à courre : « Je veux l’abolition de la chasse à courre. C’est une horreur ce truc-là. Il faut absolument que le gouvernement français accepte, après 50 ans de demandes sans réponse, de m’offrir au moins cette victoire. L’abolition à jamais de la chasse à courre en France. »
La bergerie de Bazoches-sur-Guyonne, elle, a changé de statut. Brigitte Bardot en a fait don en 2006 à sa fondation. Le Refuge de Bazoches s’étend aujourd’hui sur 5,7 hectares, abrite près de 1 000 animaux et a été inauguré le 5 octobre 2019. Doté d’un étang, de pâtures, de bergeries et de chatteries, il accueille chiens, chats et petits animaux de ferme, offrant un havre de paix accessible au public pour l’adoption, tout en gardant l’empreinte très personnelle de celle qui y a longtemps vécu.
Quelle est l’adresse parisienne où habitait Brigitte Bardot ?
Dans les années 1960, Brigitte Bardot vivait au 71 avenue Paul-Doumer, dans le 16ᵉ arrondissement de Paris, un quartier élégant situé entre la place du Trocadéro et la chaussée de la Muette.
Qu’est devenue la bergerie de Brigitte Bardot à Bazoches-sur-Guyonne ?
L’ancienne bergerie de Bazoches-sur-Guyonne a été donnée en 2006 à la Fondation Brigitte Bardot et transformée en refuge de 5,7 hectares, où vivent aujourd’hui près de 1 000 animaux, dans un cadre ouvert aux visites et à l’adoption.
Brigitte Bardot vivait-elle plutôt à La Madrague ou à La Garrigue ?
Si La Madrague reste son adresse la plus célèbre à Saint-Tropez, Brigitte Bardot a fini par passer l’essentiel de son temps à La Garrigue, une propriété de 10 hectares sur les hauteurs, où elle menait une vie de fermière entourée de ses animaux.
En bref
- Des années 1960 à aujourd’hui, la vie de Brigitte Bardot se partage entre Paris, Bazoches-sur-Guyonne et Saint‑Tropez, du 16ᵉ arrondissement aux collines varoises.
- Appartement du 71 avenue Paul‑Doumer, bergerie du XVIIIᵉ à Bazoches, La Madrague et La Garrigue dessinent un parcours intime où se mêlent maternité, fêtes mondaines et refuges pour animaux.
- Entre refuge ouvert au public et demeures restées privées, ces maisons emblématiques racontent une autre facette de Bardot que l’on ne voit jamais à l’écran.