Ce petit boîtier signé à 80€ a déjà sauvé des centaines de permis de conduire… mais pourrait vous coûter très cher
Radars qui se multiplient, sanctions qui tombent : chaque trajet peut coûter cher à un permis à points. Avec Tom by TomTom, ce petit boîtier discret qui clignote en silence, certains conducteurs jurent déjà avoir échappé au pire.
Perdre plusieurs points parce qu’un radar surgit au bout d’une ligne droite, c’est la mésaventure que redoutent des millions d’automobilistes. Entre limitations qui changent sans prévenir et contrôle automatisé, chaque trajet peut mettre un permis de conduire en danger, surtout quand une infraction entraîne amende et suspension possible. Dans ce climat, un petit boîtier noir s’invite discrètement sur les tableaux de bord.
Ce cube sans écran s’appelle Tom by TomTom. Lancé à l’automne 2025 pour environ 80 euros, il promet d’alerter sur radars, dangers et bouchons, tout en restant presque invisible et sans abonnement. Un objet minuscule qui intrigue autant qu’il rassure les conducteurs les plus inquiets pour leurs points.
Ce que cache le boîtier Tom by TomTom qui affole les conducteurs
Tom est présenté par TomTom comme un assistant d’alerte routière. Le boîtier, de la taille d’un petit cube, se colle sur le tableau de bord ou le pare-soleil. Il n’embarque ni écran ni carte SIM et se contente d’un halo lumineux et de quelques bips. Il se connecte en Bluetooth à la nouvelle application TomTom pour Android 12 et iOS 18, qui peut rester en arrière-plan même lorsque le téléphone est rangé.
Vendu autour de 79,99 à 80 euros, Tom fonctionne sans abonnement, là où Coyote facture entre 9,99 et 14,99 euros par mois. Un test sur plus de 500 kilomètres de routes franciliennes a montré une autonomie fidèle à la promesse : environ un mois d’usage, avec une batterie encore au-dessus de 70 % après une semaine chargée, et une recharge simple en USB-C.
Comment Tom by TomTom vous alerte sur les radars et les dangers
Une fois la voiture en marche, le boîtier se réveille et ne parle qu’en cas de besoin. Il puise ses informations dans la vaste base TomTom : radars fixes répertoriés officiellement, données trafic en temps réel et signaux en provenance de près de 600 millions d’appareils connectés dans le monde. Les conducteurs peuvent aussi remonter un danger via l’application ou le bouton du boîtier. En France, la communauté reste toutefois plus réduite que celle de Waze, ce qui peut rendre certaines alertes de radars mobiles moins réactives.
Les informations sont codées par couleurs, faciles à comprendre d’un simple coup d’œil :
- bleu pour les radars et zones de danger sur le trajet,
- jaune pour les dangers ponctuels comme voiture arrêtée ou objet sur la chaussée,
- rouge pour les ralentissements soudains et embouteillages.
Chaque couleur peut être accompagnée d’un bip distinctif, désactivable si l’on préfère le silence. Aucun itinéraire n’apparaît, aucune publicité ne s’affiche, ce qui limite fortement la tentation de détourner les yeux de la route.
Tom by TomTom peut-il vraiment sauver un permis de conduire ?
Sur le papier, l’équation parle d’elle-même : un boîtier à environ 80 euros face à une seule infraction pouvant coûter de 135 à 1 500 euros et plusieurs points. Une alerte bleue avant une zone radar rappelera à temps une limitation oubliée, tandis qu’un signal rouge sur autoroute préviendra d’un bouchon brutal derrière un virage. Le minimalisme du dispositif réduit aussi la distraction par rapport à un smartphone affichant carte, pubs et notifications.
Reste le cadre légal. L’article R413-15 du Code de la route interdit les détecteurs et avertisseurs de radars, avec à la clé jusqu’à 1 500 euros d’amende, 6 points retirés et confiscation possible de l’appareil. Pour rester dans les clous, les fabricants parlent désormais de « zones de danger » et d’aide à la conduite. TomTom présente Tom dans cette catégorie, mais certains juristes et médias pointent un risque d’assimilation à un avertisseur de radars en cas de contrôle. Entre bénéfice pour le permis et incertitude juridique, beaucoup d’automobilistes étudient donc le sujet de près avant d’adopter ce petit cube.
Tom by TomTom est-il légal en France ?
Le boîtier est présenté comme un assistant d’alerte indiquant des zones de danger. En France, l’article R413-15 interdit les détecteurs et avertisseurs de radars, avec amende possible de 1 500 euros et retrait de 6 points. La frontière se joue sur la manière dont l’appareil est paramétré et interprété en cas de contrôle.
Combien coûte Tom by TomTom et y a-t-il un abonnement ?
Tom est vendu autour de 79,99 à 80 euros, en achat unique. Il n’y a pas d’abonnement mensuel, contrairement à des services comme Coyote. L’application compagnon TomTom est nécessaire mais son usage reste gratuit.
Quelle est l’autonomie du boîtier Tom by TomTom ?
L’autonomie annoncée est d’environ un mois entre deux recharges. Un test sur plus de 500 kilomètres de trajets variés a confirmé cette durée, avec plus de 70 % de batterie restante après une semaine d’utilisation intensive.
Tom by TomTom remplace-t-il Waze ou Coyote ?
Waze s’appuie sur une communauté très massive et propose un guidage complet sur écran. Coyote offre de nombreuses alertes avancées mais avec abonnement. Tom by TomTom joue la carte de la discrétion et du sans abonnement, en se concentrant sur quelques alertes essentielles.
En bref
- Lancé à l’automne 2025 en France, Tom by TomTom est un petit boîtier noir d’alerte routière vendu autour de 80 euros, sans écran ni abonnement.
- Connecté en Bluetooth à une application, il signale par LED et bips radars, dangers et bouchons, promettant de préserver les points du permis tout en restant discret.
- Entre rendement économique face aux amendes et zone grise juridique de l’article R413-15, ce cube intrigue autant qu’il interroge les conducteurs prudents.